Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. Source : AELF Méditation Père Emmanuel Payen Première semaine de notre marche vers Noël. Jésus est venu et Il reviendra ; nous attendons son retour, nous préparons son retour… Quelle attitude adopter pour ce temps de préparation ? que penser ? que faire pour être un veilleur actif ? L’Evangile d’aujourd’hui nous donne comme modèle à imiter, un officier de l’armée d’occupation. Il vient voir Jésus pour qu’il guérisse son serviteur, paralysé. Il est romain, il est non juif, peut-être non croyant, mais Jésus l’accueille et affirme être prêt à aller chez lui. « Je vais aller le guérir » lui dit Jésus. Première indication importante. Jésus n’écarte pas la demande d’un Centurion romain ; c’est un envahisseur… Jésus ne regarde pas les étiquettes politiques, culturelles, ni même religieuses… Il regarde et Il aime l’homme au cœur droit et généreux qui vient le voir pour son serviteur. En ce temps de l’Avent, ouvrons nos esprits et nos cœurs à tous ceux et celles qui ont besoin d’aide, de soutien, de partage, sans considérer leur appartenance politique, sociale, culturelle ou religieuse. Jésus est venu et Il vient encore pour tous. Deuxième indication : La joie, l’admiration de Jésus devant l’insistance du Centurion, et surtout sa confiance et son humilité : « Seigneur je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». A chaque messe, avant de recevoir la communion, nous redisons cette parole de l’officier romain. Que l’Esprit Saint nous donne à chacun cette humilité devant le désir de Jésus à venir habiter chez nous, et aussi cette confiance, cette foi en la présence de la Parole de Dieu qui peut combler l’attente des nations.
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